Nous sommes arrivés dans les cosmétiques complètement par hasard...

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UNE PRISE DE CONSCIENCE PROGRESSIVE
Pendant longtemps j’ai acheté mes cosmétiques dans les grandes surfaces, les pharmacies, et les parfumeries.

N’ayant alors aucune connaissance dans ce domaine, mes choix pour tel ou tel produit ou marque étaient directement influencés par la publicité, le marketing, le coût, et l’esthétique de l’emballage. 

Et puis j’ai commencé à être sensibilisée aux dangers de certains ingrédients comme le parabène et les nanoparticules, et je me suis alors mise aux produits bio.

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ON NE DEVRAIT METTRE SUR SA PEAU QUE CE QUE L’ON POURRAIT MANGER
En 2014 j’ai suivi des études de naturopathie et d'hygiénisme où j’ai beaucoup appris sur la physiologie humaine et la santé. 
C’est là que j’ai découvert que la peau est un organe semi-perméable qui permet de protéger l’organisme des agressions externes, mais qui ne constitue toutefois pas une barrière étanche puisque différents éléments sont capables de la traverser.
Cette propriété permet d’administrer divers médicaments sous forme de pommade, de crème ou de patch et de timbre transdermique.
Mais la peau peut laisser aussi passer des substances toxiques ou allergisantes qui pénètrent ainsi dans l’organisme, et qui sont alors métabolisées de la même façon que la nourriture que l’on ingère.

Si je voulais préserver ma santé, je devais donc faire autant attention aux aliments que je consommais qu’aux produits que je mettais sur ma peau.

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 LES LIMITES DES COSMÉTIQUES BIO ET NATURELS
J’ai alors regardé avec plus d’attention la composition et les ingrédients de mes crèmes bio, et je me suis rendue compte qu’il y en avait quand même beaucoup, que certains pouvaient être plus ou moins délétères, et qu’en toute honnêteté je ne mangerai pas le contenu de ces tubes de crèmes ! 

Je me suis ainsi tournée vers les huiles végétales car c’est naturel, il n’y a qu’un seul ingrédient, l’huile elle-même, et on peut les consommer. 
J’ai testé et utilisé pendant 3 ans différentes huiles mais je n’en étais pas vraiment satisfaite. 
Et puis j’avais toujours une sensation de gras, car elles ne pénétraient pas bien ma peau. 

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LA DÉCOUVERTE DES GRAISSES ANIMALES
J’ai donc décidé de changer à nouveau de cosmétique et j’ai entrepris des recherches qui m’ont amenées à découvrir que les cultures traditionnelles de tous les continents, les égyptiens, les amérindiens, les Inuits, vénéraient les graisses animales et les utilisaient depuis des siècles dans leur soin de peau et leurs onguents médicinaux.

J’en ai cherché la raison et j’ai découvert que la graisse animale est l’un des aliments les plus denses en nutriments.
La graisse de bœuf par exemple, qu’on appelle aussi suif, contient les éléments suivants :
Composition de la graisse de boeuf et comparatif avec l'épiderme
Ce qui expliquerait pourquoi mettre de la graisse animale sur sa peau serait si efficace.

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Par ailleurs, en discutant avec certaines personnes âgées de mon village de Lozère, j’ai également appris qu’avant l’apparition de la cosmétique actuelle au milieu du 20ème siècle, nos anciens utilisaient aussi la graisse animale pour le soin et la protection de leur peau. 

Je me suis donc empressée de chercher sur Internet une crème à base de graisse animale mais je n’en ai trouvé aucune en France. Par contre, j’ai découvert qu’il en existait depuis longtemps aux États-Unis, notamment sur les sites américains comme Amazon et Etsy, et qu’elles avaient fait leurs preuves au vu des nombreux commentaires enthousiastes des utilisateurs. 
Mais les frais de ports étant élevés, j’ai finalement décidé d’en fabriquer une moi-même. 

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LA NAISSANCE DE DELOZALE
Je suis allée chercher de la graisse de bœuf chez mon boucher que j’ai faite fondre, puis j’ai fait plusieurs manipulations afin de la blanchir et de la désodoriser naturellement.

Après divers aléas et différents essais odorants et graisseux, j’ai finis par obtenir une crème parfaitement utilisable en l’état.

Je l’ai donc testée sur moi et les résultats ont été visibles si rapidement que mon mari a commencé à l’utiliser et en a été ravi aussi.

Ce baume a tellement amélioré l’état de ma peau que mes amies s’en sont aperçues et m’ont demandé de leur en fabriquer pour elles-aussi. Elles l’ont trouvé formidable et m’en ont redemandé rapidement. 

Il n’en fallait pas plus pour que nous décidâmes, mon mari et moi, de la fabriquer à plus grande échelle pour en faire profiter un maximum de personnes.

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La marque DELOZALE est ainsi née le 1er octobre 2019, à La Canourgue, en Lozère, au rez-de-chaussée de l’ancienne tannerie de mon grand-père !

Anne PORTALIER – LE TROADEC
Co-fondatrice de la marque DELOZALE

Directrice Générale de la SAS TALLOWDERMA